Comment (ne pas) foirer son réseautage

A l’ère du tout numérique les réseaux sociaux ont pris une place prépondérante dans la recherche d’emploi, qui plus est en communication. Les outils mis à dispositions sont légions (Linkedin, Viadeo, Yupeek, CVthèques…) et leur utilisation n’a jamais été aussi accessible et facile. « Poser son CV en un clic »  est devenue la phrase à la mode. Mais qui dit réseau, dit efforts. Aussi facile que cela puisse paraître, intégrer au réseau n’est pas chose aisée et bon nombre de candidats perdent du temps, de l’énergie et a fortiori des opportunités. Si vous êtes dans ce cas là, voici ce que vous avez très probablement fait que vous ne devriez surtout ne pas faire.

Perdre de vue l’objectif

Un bon réseau ne se juge pas sur la quantité mais sur la qualité. Avoir 300 contacts que vous ne connaissez pas, sera bien moins efficace que 50 que vous connaissez et avec qui vous entretenez une relation professionnelle tangible.

La quantité ne reflète pas la qualité, vous le savez et pourtant vous vous acharnez car « on ne sait jamais », « peut-être que », « et si » et oui, mais non. Vous le connaissez ce contact, celui qui vous ajoute sans crier gare, sans un bonjour, sans un regard (car oui ce contact là il n’a pas de photo de profil mais on n’y reviendra). Vous n’aimez pas qu’il vous aborde alors que vous ne lui avez rien demandé ? Alors ne devenez pas lui ! Réseautez avec un objectif en tête, ne vous contentez pas de dire bonjour, inscrivez-vous dans une démarche proactive et professionnelle, tissez une toile. Un réseau, c’est bien ; avec cohérence c’est mieux.

Moi je

Se mettre en avant, se montrer, vouloir sortir du lot… Dans l’idée c’est ce qu’il faut, mais attention à ne pas tirer la couverture à soi. La première règle du réseau c’est le don, la deuxième règle du réseau c’est le don. Si vous êtes en situation de demande, il faut que vous soyez en mesure de renvoyer la pareille. L’écoute est donc primordiale, le dialogue et l’échange étant les piliers qui permettront à votre réseau d’avoir des fondations solides. Cela peut aller de la petite attention à l’offre de compétence. Laissez de côté votre individualisme et mettez vous au service des autres. Mettez vous en situation de « personnal branding ». Vous êtes une marque et votre réseau contient vos consommateurs, vous devez leur plaire et pour leur plaire vous devez prendre en compte ce qu’ils ont à dire. Ne ramenez pas tout à vous, ne monopolisez pas votre réseau et surtout faites le vivre.

Regarder et attendre que ça se passe

Faites le vivre ! Comme toute relation, le réseau mérite des efforts. Plus qu’une démarche c’est un état d’esprit que vous devez développer. Être passif ne vous amènera à rien, être sur-actif non plus, mais avec de petits efforts bien dosés : un appel téléphonique, un relais d’info, une prise de nouvelle, un service (n’oubliez jamais le don !). Osez en bonne intelligence, ne restez pas passif. Rome ne s’est pas faite en un jour, votre réseau non plus. Il faut répéter les efforts et poser les pierres les unes après les autres, faire preuve de réactivité et d’audace pour en renforcer les fondations et un jour le réseau vous le rendra.

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